Vélo by Léo — Lionel Solheid

Velo by Leo: pour qui, pourquoi ?

…partager avec vous leur « vie d’après »

Salut les acharnés des pédaliers, les dingos de la petite reine, les cyclos du dimanche, comme du reste de la semaine, les voltigeurs des pelotons, ou tout simplement les passionnés de sports, les curieux, les jeunes comme les plus vieux, même si de prime abord, le blog que je lance semble s’adresser à un public de niche (et je ne parle pas que de bike-jöring…les spécialistes comprendront), j’ose espérer qu’il suscitera l’intérêt du plus grand nombre.

A travers des rencontres régulières avec d’anciens coureurs professionnels, je vous propose d’en savoir un peu plus sur leur carrière et leur vie. Découvrir leurs tous premiers tours de roue, leurs débuts dans les clubs cyclistes, leur passage dans le monde professionnel et ce qui a constitué un peu de leur aventure dans les pelotons.

Je vous propose surtout de partager avec vous leur « vie d’après », leur reconversion, sous les formes les plus diverses, leurs galères parfois, et offrir ces expériences en guise de modèles aux générations de jeunes cyclistes, voire aux pros qui se cherchent, pour cette « after race ».

Dans ce site web, qui se remplira au fur et à mesure des rencontres, avec des modes d’expression divers, j’ai aussi envie d’aborder avec ces anciens les personnalités qui ont jalonné leur carrière et la manière dont ils ont envie de transmettre leurs expériences, qu’elles aient été positives ou négatives.

Et enfin, puisqu’il vous est donné l’occasion de savoir ce qu’ils sont devenus, mon objectif est aussi de vous informer sur ce qu’il adviendra encore de leur vie et de leur carrière, après les publications qui les mettent en lumière.

J’espère que vous serez nombreux à me rendre visite régulièrement: Leo vous y attend, pour faire connaissance, pour échanger également à travers la section des commentaires… je m’en réjouis d’avance.

Et enfin j’en profite ici pour remercier l’équipe de lunivers.lu qui a réalisé un boulot graphique à la hauteur de mes espérances, et bien plus, et surtout Mohammed Dehbi, pour m’avoir secondé dans le lancement de ce projet, que ce soit au niveau logistique, créatif, au niveau de l’apprentissage et de l’image (il est notamment l’auteur des photos de cette section). Merci spécial également à Frédéric Moray, et plus spécialement à ma famille, pour le soutien qu’elle a manifesté à mon égard, durant toute la période de préparation de ce projet.

Je vous dis à très bientôt…et vive le vélo, by Leo !!!

Du vélo, pour Lio…

Depuis de très nombreuses années, le sport cycliste est devenu, pour moi, une vraie nourriture d’émotions et de bonheurs, dont j’ai besoin au quotidien. Le fil rouge de ma vie

… plus qu’un « fil » rouge, une « chaine » rouge sur le pédalier de ma jeunesse, de ma carrière…

A défaut d’avoir été physiquement capable d’en faire plus qu’un loisir, le cyclisme a jalonné, consciemment ou inconsciemment, mes journées depuis ma petite enfance.

De Francorchamps à Stavelot

Inconsciemment, parce que depuis tout petit, cette influence, elle émane de mon entourage proche, essentiellement de mes grands-parents.

Du côté paternel tout spécialement… Mes grands-parents étaient à ce point passionnés qu’ils sillonnaient les routes de France pour suivre les exploits d’Eddy Merckx sur la Grande Boucle, tout autant d’ailleurs qu’ils allaient assister aux courses régionales (ils habitaient à Francorchamps), pour admirer les performances d’un neveu talentueux, Guy Vallée, professionnel entre 1965 et 1970 (équipier des frères Planckaert), et qui termina même 2e de la course Rotheux-Aix-Rotheux, derrière un certain Rik Van Looy.

Dans cette frange de la famille, cela semblait manifestement inné, puisque son frère Jean-Pierre s’élança dans un tour du monde à vélo, sans le finir pour autant, puisqu’il rencontra sa future femme en Australie (il vit toujours en Tasmanie)…

Et pourtant, tout aurait pu basculer en faveur des sports mécaniques, puisqu’au début de ma jeunesse, je vivais à Francorchamps, berceau du sport automobile. Qui plus est, mon grand-père et mon oncle, mécaniciens de leur état, avaient bien entendu la « fibre moteurs ».

C’est probablement en déménageant à Stavelot que le déclic s’est produit… Stavelot, cœur ardent de la trilogie Wanne-Stockeu-Haute Levée (et qui va désormais aussi être le centre névralgique de la Flèche Ardennaise). Un déménagement tellement symbolique, puisque mes parents rachetaient un ancien magasin de vélos, celui de monsieur Gillain (…et pas Ghislain…Lambert, mais Louis), revendeur de cycles Diamond.

Pour autant, le lien entre Stavelot et Francorchamps n’était pas rompu : je le maintenais en enfourchant mon vélo de course (un Diamond justement acheté chez Gillain), pour rejoindre ma grand-mère paternelle, via le circuit de Francorchamps, alors, eh oui, encore ouvert à la circulation… Gravir le « nouveau tronçon », entre Blanchimont et le sommet des Combes, faisait partie de mes petits défis, alors que l’accès direct au Raidillon, n’était malheureusement pas possible.

Etre à Stavelot me donne l’opportunité d’assister, avec mon père, au passage de Liège-Bastogne-Liège : le sommet du Mur de Stockeu, où les pourcentages sont les plus abominables, devient notre endroit de prédilection pour admirer les coureurs, même si je commettais ensuite quelques infidélités, en me postant dans le dernier virage de la Haute-Levée. La « tradition » printanière voulait qu’après le passage du peloton dans Stockeu, nous rejoignions la maison toute proche de mes grand-parents maternels pour vivre le final de la course (en espérant arriver à temps pour l’ascension du col de Rosier), et supporter à grands renforts de cris le… « Criq »… Claudy Criquielion était véritablement mon idole de l’époque. Les hommes de la famille étaient d’ailleurs de véritables privilégiés, puisque le goûter nous était exceptionnellement servi dans le salon, où se trouvait la télévision, afin de ne pas en manquer une miette…

Une passion chronophage

La Doyenne n’était évidemment pas la seule course pour laquelle je me passionnais : avec mon grand-père maternel, et plus encore avec mon père, nous assistions à toutes les classiques du printemps, et surtout au Tour de France. C’est d’ailleurs de la Grande Boucle que demeure la première image marquante dans ma mémoire d’amateur de vélo, cette étonnante arrivée au sommet de l’Alpe d’Huez, avec LeMond et Hinault la main dans la main, comme quoi Bernard Tapie aura parfaitement réussi à marquer les esprits (un peu naïfs… ?). (Copyright photo ci-contre : ina.fr)

Sur les routes du Tour, mes préférences allaient avant tout à Claudy Criquielion (tout de même 5e en 1986 et 9e à trois reprises), mais aussi à Greg LeMond (j’ai véritablement jubilé, je l’avoue, lors de sa victoire face à Laurent Fignon, dans le chrono final des Champs, en 1989), ou encore à celui qui incarna l’ouverture du cyclisme à l’international, le petit grimpeur colombien Lucho Herrera. Des préférences qui ont traversé les années, puisque j’ai privilégié les maillots « vintage » pour mes sorties actuelles à vélo, « Cafe de Colombia » ou « ADR »… (et, je jette une bouteille à la mer, il me manque le fameux Hitachi de Claudy…).

Cette passion était à ce point dévorante qu’elle devint aussi chronophage pour mon temps libre, extra-scolaire, et plutôt que de la traduire sur deux roues, elle se retrouvait griffonnée sur papier, non pas sous forme de comptes rendus, comme je le ferai plus tard, mais à travers un jeu très élaboré, avec un dé, grâce auquel je mettais en scène de véritables courses. Avec les cartes routières européennes de mon père, je jouais même au mini-Pescheux (Jean-François Pescheux, après sa carrière pro, fut le « monsieur parcours » d’ASO, avant l’avènement de Jean-Michel Monin) en imaginant des tracés de course, dont un incroyable « Tour d’Europe ».

Journaliste spécialisé en cyclisme

Savoir « transformer » sa passion en travail, peu de gens y parviennent, et pourtant, j’ai, avec une certaine forme de ténacité, obtenu cette chance.

Rapidement, j’ai eu l’opportunité dans ma carrière journalistique, de pouvoir couvrir des courses cyclistes. D’ailleurs, dès l’entame de celle-ci, lorsque je travaillais pour le toutes-boites local l’Echo. A ce titre, ma première expérience se déroula lors de l’épreuve « juniors » Liège-La Gleize, et ma première interview, je la réalisais avec le coureur belge Preben Van Hecke, qui deviendra plus tard champion de Belgique (2015, photo de Sandra Coppieters avec Greg Van Avermaet).

Par la suite, pour la plupart des médias pour lesquels je travaillais ou collaborais, j’ai pu devenir au fil du temps, le spécialiste « cyclisme », ce qui m’a permis de vivre bien des expériences… (photo dans la côte de la Redoute, à Remouchamps).

C’est ainsi que pour la radio, j’ai eu la chance de couvrir, durant plusieurs années, l’ensemble des classiques printanières en Belgique, auxquelles j’ajouterai Paris-Roubaix, et l’Amstel Gold Race, mais aussi le championnat de Belgique, le Tour de France et le Giro, lorsque ces courses étaient de passage dans notre pays, voire les championnats du monde comme ce fut le cas en 2002, à Zolder, ou à Valkenburg, en 2012

On peut aussi évoquer la coupe du monde de VTT à Houffalize (où j’eu la chance d’interviewer pour la première fois un grand champion, l’Australien Cadel Evans), et plusieurs épreuves de superprestige de cyclo-cross. A l’époque, je me rendais aussi à la présentation des équipes belges, mais aussi du tracé du Tour de France, à Paris…

Il fut une époque où Radio Contact était plus impliquée qu’elle ne l’est aujourd’hui dans le cyclisme : grâce à cela, nous avons déployé un solide partenariat avec le TRW, alors appelé Tour de la Région Wallonne, durant plusieurs années. J’en garde d’excellents souvenirs et quelques expérimentations enrichissantes : par exemple, en plus des concerts organisés lors des arrivées d’étapes (avec le chanteur belge Philippe Lafontaine notamment), nous disposions d’un studio mobile, dans lequel j’avais la chance de recevoir au micro les vainqueurs d’étapes et maillots jaunes, à l’instar de Glenn D’Hollander

Lors d’une autre édition, j’avais expérimenté un système mis en place par mon collègue animateur Olivier Maghe, d’info en ligne, en continu, sur la course. Nous étions alors vraiment précurseurs en la matière, et ce système aujourd’hui est très répandu. En parallèle, dans une des voitures de la radio, équipée d’un haut-parleur, j’informais les spectateurs au bord de la route.

A cette époque, nous donnions aussi de la visibilité à des courses amateurs ou de jeunes, telles que Liège-Bastogne-Liège espoirs ou le Triptyque des Monts et Châteaux, dont j’ai couvert une édition dans son entièreté.

Fruit de ma volonté à percer dans le milieu, c’est aussi à cette époque, en 2001, que j’ai eu l’opportunité de collaborer avec l’équipe professionnelle française Cofidis. Je devais en fait alimenter en contenu une page web consacrée aux coureurs belges de l’effectif : Nico Mattan, Chris Peers, Jo Planckaert et Peter Farazijn (Franck Vandenbroucke venait de quitter la formation en fin de saison). Ce qui m’a aussi permis d’assister à la présentation de l’équipe qui venait de révéler l’Ecossais David Millar, et dans laquelle on retrouvait David Moncoutié (aujourd’hui consultant d’Eurosport), Christophe Rinero (4e du Tour de France 1998) et le regretté Andreï Kivilev.

Une passion riche de rencontres

De cette époque de couverture des grands événements cyclistes, j’en retiens aussi deux collaborations majeures pour la présentation radiophonique des étapes du Tour de France (je m’en donnais d’ailleurs à cœur joie, au gré d’envolées lyriques et de jeux de mots qui désarçonnaient mes collègues…), tout d’abord avec Philippe Gilbert, qui débutait alors une prometteuse carrière professionnelle (quel plaisir d’analyser chaque étape dans sa maison de Havelange-Aywaille), puis, à plusieurs reprises en compagnie de Christophe Brandt, au moment charnière de sa fin de carrière.

De cette époque, pas si lointaine, j’en conserve d’autres instants privilégiés, de belles vibrations, de rapports humains très riches. Qu’il s’agisse, par exemple, des différentes rencontres qui ont façonné les portraits réalisés pour l’émission Vision Sports (VEDIA, ex-Télévesdre), que ce soit avec Christophe Detilloux , Sébastien Rosseler, Sébastien Delfosse, une fois encore Christophe Brandt. Pareillement pour d’autres médias, avec des garçons aussi charmants que Maxime Monfort , Gaëtan Bille, Antoine Demoitié (…une rencontre qui restera gravée à jamais) et avec la nouvelle génération, Loïc Vliegen, voire la suivante, je pense au tout jeune talent Cian Uiydtebroeks.

Qu’il s’agisse aussi de ces instants qui restent suspendus, tels que ce championnat de Belgique 2009, à Aywaille, où Tom Boonen (photo à la sortie de la trouée de Wallers-Arenberg, célèbre secteur pavé qui immortalise le champion belge sur Paris-Roubaix) avait devancé Philippe Gilbert, et où ces deux grands champions, avec l’affabilité qui les caractérise, s’étaient livré à un interview en toute simplicité, dans une classe d’école servant de salle de presse improvisée (bien loin du contrôle médiatique qui existe aujourd’hui) ; je garde de ce moment un souvenir particulier, comme de l’interview que j’ai pu réalisée, là aussi en toute simplicité, au bord des terrains de tennis du club de Huy, avec Julian Alaphilippe, après la première de ses deuxièmes places dans la Flèche Wallonne (2015).

Qu’il s’agisse enfin des liens qui se tissent avec les journalistes spécialisés, au contact desquels j’ai tout simplement appris les ficelles du métier…avec des grands « monsieurs » comme Stéphane Thirion et Didier Malempré, et ces gars de talent, tels que Sébastien Georis, Eddy Daniel (avec qui j’ai partagé autant de stress, de palpitations, de galères que de fierté lors de nos reportages communs…son commentaire en direct, lors de la victoire de Philippe Gilbert aux Mondiaux de Valkenburg, avec la gouaille enthousiaste qui le caractérisait et un brin de chauvinisme, m’avait vraiment ému), ou Joël Grégoire, mon véritable alter-ego de la presse écrite, devenu tout simplement un ami apprécié.

C’est aussi grâce à ce dernier que j’ai pu, ensuite, regoûter à la joie de l’écriture, en collaborant pour le magazine de la Fédération Cycliste Wallonie-Bruxelles (Vélo Sprint).

Et avec ces différents médias, je ne me suis d’ailleurs pas cantonné au seul cyclisme sur route : le cross-country VTT, à Houffalize ; la descente VTT, avec Gregoire Pazdziorko, Vincent Lazzara et François Henrion ; le cyclocross et ses labourés flandriens, mais aussi à Francorchamps (tiens, retour aux sources…) ; le BMX avec Arnaud Dubois; le marathon VTT avec Sébastien Carabin ; le trial VTT, avec Romain Leonard et Perrine Devahive, mais aussi l’e-cycling, avec Lionel Vujasin, ou même du bike-jöring, avec Robin Leyon. Voire ces rencontres atypiques, telle qu’avec Rudy Lamboray, réparateur de vélos « vintage ». Sans omettre, et c’est important, le cyclisme féminin, avec des filles comme Corine Hierckens, Ludivine Henrion ou Carole Chambeau. Il ne me manque en fait que l’expérience du cyclisme sur piste pour avoir goûté à presque toutes les disciplines.

Lorsque l’on s’implique à ce point dans cette passion/travail, inévitablement naissent des émotions, même s’il s’agit de rester le plus neutre possible. Au gré des moments de l’histoire cycliste que j’ai pu vivre, au cœur de l’action, certains exploits resteront fixés à jamais dans ma mémoire émotionnelle : des succès de Johan Museeuw et Tom Boonen au Tour des Flandres et à Roubaix (l’expérience d’une victoire belge au cœur du Vélodrome est tout simplement indescriptible), aux victoires de Philippe Gilbert, tout spécialement lors des Mondiaux de Valkenburg et bien entendu à Liège, en passant par celle de Rik Verbrugghe au sommet du Mur de Huy et de Sébastien Rosseler dans la Flèche Brabançonne.

De nouveaux challenges

Ce qui me manquait, en fin de compte, pour assouvir encore mes envies et cette passion intarissable, se situait sur et en dehors du vélo.

Pour mieux appréhender (de manière très partielle j’en conviens) ce que peuvent vivre les coureurs sur leur selle, j’ai décidé récemment de réenfourcher une bécane, comme je le faisais en étant ado (je reste persuadé, au-delà de son talent journalistique intrinsèque que mon confrère Sébastien Georis, a pu développer son sens de l’analyse, en accompagnant régulièrement Maxime Monfort et d’autres sur les routes d’entraînement). En achetant un vélo à l’ancien pro stavelotain Lionel Syne, avec qui j’ai dans le passé partagé les bancs d’école, mais aussi les spikes du club d’athlétisme de Spa (j’eus même l’insigne honneur de faire partie de manière très éphémère d’un relais de sprint avec ce dernier…).

Depuis lors, je sillonne à nouveau les routes de la province de Liège, en me lançant des défis sur le tard. Notamment dans les côtes de ma région natale , juste retour des choses, autour de Stavelot. J’y prends du plaisir à croiser de nombreux cyclos, mais aussi parfois des pros (c’est plutôt amusant de se voir dépasser dans la côte d’Aisomont par un Remco Evenepoel)…

J’ai aussi découvert cette nouvelle manière de pratiquer le vélo de manière confinée, à travers la plateforme Zwift. Au point d’en développer une certaine forme d’addiction pour l’effort, mais aussi pour le plaisir de partager virtuellement la route avec des personnes à travers le monde entier.

En côtoyant d’autres coureurs, qui sont parvenus à se reconvertir dans le milieu, je pense essentiellement à des gars comme Jérôme Gilbert (photo prise dans l’atelier de BBikes, à Banneux), Rik Verbrugghe ou Christophe Brandt, j’ai fait naître cette seconde envie : m’investir dans un projet plus personnel, que je puisse maitriser de A à Z. Et pour ne pas imiter ce qui se fait déjà très bien dans la presse traditionnelle, audiovisuelle, écrite, et même sur le web, je me suis inspiré de ces trajectoires d’anciens coureurs, pour déterminer la vocation de ce blog. Le pourquoi et le comment, je vous invite à les découvrir…

Vous l’aurez compris, en parcourant ces « quelques » lignes, le vélo, sous des formes bien différentes, a rempli de très nombreuses minutes de ma vie. Animé par l’envie de transmettre ma passion, je prends aujourd’hui le pari qu’il m’accompagnera encore durant de nombreuses années, en relevant notamment ce challenge qui me tient vraiment à cœur.