Vélo by Léo — Lionel Solheid

Lionel Syne et ses « influenceurs »

Je n’avais pas d’idoles

Chris Horner, the beast…

Les tous premiers « influenceurs » de carrière pour Lionel, ce sont avant tout ses parents, « car avec tout le soutien que j’ai pu recevoir de leur part dans mes multiples choix, je leur dois énormément. Si j’ai pu vivre toutes ces expériences, c’est d’abord grâce à eux ». Et Lionel sait aussi être reconnaissant de son frère Nico, comparse de toujours sur un vélo…

« Le premier à avoir joué un rôle dans mon apprentissage, c’est Pierre Lamborelle« . Pas spécialement connu du grand public et pourtant…« Dans les années’90, et début 2000, c’est une vraie star des pelotons de VTT: il est présélectionné pour les Jeux Olympiques d’Atlanta (1996)…il venait pourtant du football, mais rapidement, ses énormes qualités sur le VTT éclatent au grand jour, notamment ses qualités techniques. Un gros caractère en course ». A son contact, que ce soit à l’entraînement ou en compétition, Lionel estime avoir appris énormément.

Par la suite, sur la route, le Stavelotain côtoie des gars de talent, notamment aux Etats-Unis, mais celui qui l’impressionne le plus, c’est l’Américain Chris Horner (photo sur le Tour d’Espagne, qu’il a remporté à près de 42 ans). « Un coureur hyper complet, très fort dans le chrono, très bon grimpeur, pas du tout mauvais au sprint: il suffisait d’observer son coup de pédale pour comprendre qu’il était un cran au-dessus de tout le monde« 

Lionel n’avait pas d’idole, mais était sensible au magnétisme d’un gars comme Lance Armstrong« Je le préférais à un Jan Ullrich par exemple. J’ai grandi dans les années Johan Museeuw, donc j’aurais pu nourrir une sorte d’idolâtrie, mais ce n’était pas le casmême si ces gars-là, comme aussi Tom Boonen m’impressionnaient »

« Rosseler, Boonen, je les ai battus… »

Et puis, il y a bien sûr les potes du peloton, ceux avec qui le feeling passe à ce point qu’ils deviennent des amis… C’est le cas tout d’abord avec Sebastien Rosseler, « une incroyable force de la nature, j’ai pu le constater à de multiples reprises en allant m’entraîner avec lui, mais aussi lors de ses courses, même un Tom Boonen ne parvenait pas à suivre, tellement il était un rouleau compresseur. Ceci dit, lui comme Boonen, j’ai déjà réussi à les battre…ça vous étonne hein (clin d’oeil)…c’était au célèbre « Sprint de la Boîte aux lettres », à Stoumont (rires): l’endroit est connu des cyclos, comme des coureurs pros qui s’entraînent dans la région, et il est vrai que lors d’une sortie avec des pros, dont Sébastien et Tom, j’étais parvenu à les devancer ». Lionel est aussi conscient que la palmarès de Sébastien aurait pu être bien plus riche: « s’il avait eu la gnac, la persévérance et le sérieux d’un Philippe Gilbert, que j’admire pour ces qualités très ardennaises, il aurait pu prétendre à bien plus…mais le caractère de Séba, vous ne le changerez pas, c’est ce qui fait aussi son charme, un caractère atypique. Et pour se payer une bonne tranche de rire, il est inégalable. En fin de compte, lui qui n’était pas spécialement passionné de vélo à la base, ça ne l’intéressait vraiment pas de devenir un personnage public, pas plus que l’argent d’ailleurs: il a perdu la flamme pour ce qui était devenu un gagne-pain assez rapidement ».

Mis à part Sébastien et Pierre Lamborelle, avec qui le Stavelotain a encore des contacts réguliers, il y a aussi l’Américain James Mattis. « Un ancien équipier de l’époque Webcor… il est revenu à quelques reprises ici en Belgique. Et il est d’ailleurs devenu champion du monde Gran Fondo, ici à Stavelot, en 2011 (photo). J’ai encore des contacts réguliers avec lui…tout comme d’ailleurs avec David Washburn, un autre Américain avec qui j’ai notamment fait le Tour du Faso ». Puis il y a ces anciens du Pesant que Lionel croise à l’occasion, « comme Laurent Donnay, avec qui je viens de faire la Conquête de l’Ardenne, et que je croise de temps à autre dans la vallée de la Vesdre, deux-trois fois par ans. Sur la fin de ma carrière, je m’entendais tout spécialement bien avec Marc Streel, que j’ai côtoyé pas mal, mais c’est vrai qu’on s’est un peu perdu de vue. Il a aussi couru pour le Pesant, et je dois dire qu’il était particulièrement doué« 

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